mercredi 29 octobre 2014

Les petits trésors du Classique


Au plaisir tout le monde! Mes très chers Wonderers m’ont fait l’honneur de m’accorder une petite place dans leur blog pour vous parler de choses qui me plaisent et que j’ai envie de vous faire découvrir ou pour certains, la plupart, redécouvrir !
Pour cette première édition nous allons parler de quelques petites merveilles littéraires qui traînent dans mes tiroirs et certainement dans beaucoup des vôtres aussi puisqu’il s’agit de classiques !


La Reine Morte, de Montherlant. Il suffit de lire ce qu’écrit Montherlant au tout début de cette petite merveille en s’adressant à Jean-Louis Vaudoyer administrateur général de la Comédie-Française de l’époque : « Mes ouvrages sortent toujours d’une nécessité intérieure, plus ou moins profonde… » Ces mots peuvent ne rien vous dire, mais pour moi ils ne font qu’anticiper la finesse de compréhension de la vie et des sentiments que possède Montherlant et que l’on retrouve tout au long de l’ouvrage dans des lignes telles que : « La pire colère d’un père contre son fils est plus tendre que le plus tendre amour d’un fils pour son père. » « Je vous reproche de ne pas respirer à la hauteur où je respire. On peut avoir de l’indulgence pour la médiocrité qu’on pressent chez un enfant, non pour celle qui s’étale dans un homme »  « On me disait : Elle est belle, mais je pensais : Moi je suis grande. Et ce qui est beau n’a jamais pu égaler ce qui est grand. » Ce ne sont que de pâles exemples de ce que l’on trouve de magnifique et puissant dans ce livre en écoutant parler l’Infante, Inés, Ferrante et tout ces personnages que Montherlant fait vivre et exulter et qui naissent d’une nécessité absolu de lutter corps et âme pour ce qu’ils désirent.


Ahhh ! Les fables de Monsieur de La Fontaine. Alors là, plus d’excuses, vous ne pouvez pas me demander qui est celui la, je peux en être sûre, vous en avez tous un dans votre bibliothèque ou du moins celle de vos parents ! Vous allez peut-être me dire, mais pourquoi des Fables Sarah, nous n’avons plus six ans ! Je sais, et c’est bien pour cela que je vous recommande de les lire, parce que les fables, même si il y a des animaux dedans et on sait que ça plait au plus petits, ça n’a pas été écrit pour les enfants mais bien pour les grands, comme le dit si clairement La Fontaine d’ailleurs dans le livre I en s’adressant au Dauphin : « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. » Je suppose que les hommes ont sauté les préfaces et ceci explique bien cela. Alors, après avoir remis tout le monde à sa place, parlons maintenant des petites merveilles qui se cachent dans cet ouvrage à douze livres, où il n’y a pas (eh non) que « Le corbeau et le renard », ou le « chêne et le roseau ».
Une de mes préférées, vu que je dois bien en choisir une, serait « le Lion Amoureux », cette fable initie le « Livre quatrième » et s’adresse à Mademoiselle de Sévigné. Ça commence fort : « Sévigné, de qui les attraits servent aux grâces de modèle et qui naquîtes toute belle, à votre indifférence près, pourriez-vous être favorable aux jeux innocents d’une fable et voir sans vous épouvanter un Lion qu’Amour sût dompter… » Qui naquîtes toute belle à votre indifférence près, et bien, le moins que l’on puisse dire c’est que Lafontaine n’a pas la langue dans sa poche et qu’il sait tourner une phrase qui remet quelqu’un à sa place très joliment. Je ne vous écris pas la fable entière, mais elle vaut le coup d’œil, alors si vous voulez dépoussiérer vos fables et faire de moi une jeune femme heureuse , en voici d’autres :  -Livre troisième « Le chat et un vieux rat » -Livre Cinquième « Le pot de terre et le pot de fer », « Le laboureur et ses enfants » -Livre Sept « La laitière et le pot au lait », « Le rat et l’éléphant » -Live huitième : « L’ours et l’amateur de jardins ». Voilà pour commencer et je vous souhaite de redécouvrir ces merveilles pleines d’enseignement et vérités que l’on est quelque fois trop jeune pour comprendre, surtout lorsque qu’elles sont apprises à l’école.

Pour finir, je ne pouvais pas partir sans vous parler du Maître, de cet homme qui transpire génie, finesse, perspicacité et intelligence, entre des milliards d’autres qualités, à chaque mot écrit et prononcé : Monsieur Sacha Guitry.
Pour commencer je vous propose « N’écoutez pas mesdames » qui me fait mourir de rire, surtout quand je l’écoute parler des femmes. Ses vérités sont tellement poignantes, rehaussées par une touche de mauvaise foi bien à lui, qui en font un être adorable qu’on a envie d’aimer et de maltraiter tout comme sa femme. Je vous propose d’ailleurs de l’écouter directement, ça vaut tout l’or du monde : N’écoutez pas mesdames 1 https://www.youtube.com/watch?v=1_JXaxjiRTQ

Merci d’avoir pris le temps de me lire, j’attends avec impatience vos recommandations et opinions, au plaisir !

vendredi 17 octobre 2014

The Many

Hey les enfants!
Voici donc une petite explication sur le mystère de la rubrique "the Many"...
The many ce sont nos amis, nos connaissances, des créateurs, vous en quelques sortes, qui êtes plein d'idées et de passions! Une façon de célébrer les gens qui nous entourent et qui sont plein de talent!
On vous fera découvrir au fil des semaines des personnes qui nous inspirent, et si vous voulez être de la partie on en serait ravie, alors proposez nous des projets chers Wonderers!!
On vous embrasse sur les deux joues!
Hey kids! here is a little explanation about the mysterious section "the Many"... The many is our friends, our acquaintances, designers, you indeed, full of ideas and passion! A way to celebrate talented people around us! We will let you discover weeks by weeks people who inspire us, and if you want to be part of it, feel free to send us your projects dear Wonderers!! Kisses on both cheeks!


See you soon Gals and Pals!